Mylène Farmer Tour 2009

Et voilà, Mylène a quitté Nantes pour poursuivre sa tournée. Comme je l’ai annoncé dans le précédent article, j’ai assisté à deux dates de ce concert exceptionnel : les 23 et 26 mai 2009.

Voici le compte rendu de ce spectacle.

Me voici dans ce Zénith de Nantes, en fosse pour le 23 et en gradin pour le 26. il est 21h25, Mylène à donc 25 minutes de retard.
Soudain, un œil gigantesque (celui de Mylène ?)nous regarde puis disparaît, les lumières de la salle s’éteignent, la foule est en délire. Cet œil réapparaît pour scruter un peut plus la salle, il joue à cache-cache deux ou trois fois puis s’embrase pour laisser place à une lumière blanche. Des images d’un squelette alterne parfois. On à l’impression qu’il se rhabille de sa chaire. Puis par transparence, Mylène apparaît derrière l’écran transparent.
Sur l’intro de Paradis Inanimé, l’écran se scinde en deux pour laisser place à l’artiste. Mylène est habillée en décharnée, comme si elle avait été dépecée vivantes. Ce tableau nous dévoile deux statues géantes représentant des écorchés (sorte squelette recouvert de sa peau) accroupis.
Comme pour le Mylénium tour, Mylène nous interprète L'Âme-Stram-Gram. Elle est entourée de ses danseurs habillés eux aussi en écorchés. Elle nous fera reprendre la chanson à la fin.
Vient ensuite le titre Je m'ennuie qui se termine par un interlude musical pour permettre à la chanteuse de se changer.
Habillée à présent d’une petite robe rouge avec une cape, Mylène interprète Appelle mon numéro. On aperçoit alors un autre élément du décor : sortes d’étagères géantes où des mannequins nues sont placés dans diverses positions.
Vienne ensuite les chansons XXL et A quoi je sers (j’aime beaucoup cette chanson). Vient ensuite une chanson culte de la carrière de l’artiste : Pourvu qu'elles soient douces. Mylène s’éclipse à nouveau.
Elle revient dans une robe bleue avec la très belle chanson Point de suture où elle chante devant un écran projetant des images provocantes mais néanmoins très belles. Le quart d’heure d’émotion peut débuter.


Ca commence avec une ancienne chanson Nous souviendrons-nous, inédite en live. Puis viennent ensuite les classiques Rêver et Ainsi soit je... Très beau moment d’émotion suivit d’un interlude qui devient de plus en plus rock où les deux statues s’animent pour se mettre debout.
Je ne reconnais pas l’intro de la chanson suivante mais je reconnais finalement Libertine suivie par un autre tube : Sans contrefaçon. Elle est habillée d’un caleçon noir à rayures blanches avec une veste de la même couleur. Elle retire sa veste qui laisse place une petite robe blanche pour chanter Je te rends ton amour. Sur cette chanson Mylène s’est trompée dans les paroles le 26 mai, on a eu droit à une petite grimace de sa part. Très marans.
Un autre interlude musical avec un effet de lumière très beau, toute la fosse est inondée d’un laser vert, très impressionnant quand on est dessous.
Mylène revient debout sur un fauteuil en forme de scarabée, vêtue d’une petite robe de cuir noire pour interpréter Dégénération.
Vient à présent le tour de la chanson la plus connue et la plus attendue du public, je veux parler bien sure de Désenchantée, le Zénith est devenu fou, totalement déchaîné, tout le monde est debout. Une fane montera même sur scène le 23 et bien sur on a repris cette chanson en cœur.
La fin du spectacle approche avec C'est dans l'air. La présentation de la troupe se fait avec l’écran, c’est original mais pas très humain. On reprend cette chanson et Mylène nous annonce qu’il va devoir ce quitter. Les lumières s’éteignent.
Un rappel de plusieurs minutes puis Mylène revient pour le final en interprètent Si j'avais au moins... dans une robe blanche le tout baigné d’une lumière rouge. Les écrans projettent des images de lave. Mylène s’en va ensuite par l’escalier au centre de la scène qui s’ouvre et se referme sur elle.

Fin

P.S. : Les photos sont de Claude GASSIAN (parues dans la presse)